À Alexandre-Dumas, une mini-entreprise qui a du cœur
À Alexandre-Dumas, une mini-entreprise qui a du cœur « Heartcrafted », la mini-entreprise créée au lycée Alexandre-Dumas, s’apprête à faire ses premières ventes lors des Journées portes ouvertes des 31 janvier et 1er février. Un cœur en terre cuite sera commercialisé, à la fois pièce du programme pédagogique et action solidaire. (Source DNA) Romane et Dionisia sont toutes…
À Alexandre-Dumas, une mini-entreprise qui a du cœur
« Heartcrafted », la mini-entreprise créée au lycée Alexandre-Dumas, s’apprête à faire ses premières ventes lors des Journées portes ouvertes des 31 janvier et 1er février. Un cœur en terre cuite sera commercialisé, à la fois pièce du programme pédagogique et action solidaire. (Source DNA)
![À Alexandre-Dumas, une mini-entreprise qui a du cœur 1 À Alexandre-Dumas, une mini-entreprise qui a du cœur](https://lyceealexandredumas.eu/wp-content/uploads/2025/01/une-partie-de-la-terminale-stmg-mobilisee-autour-d-un-projet-qui-allie-developpement-local-et-solidarite-photo-dr-1738090962-1024x736.jpg)
Romane et Dionisia sont toutes les deux élèves en terminale STMG (sciences et technologie du management et de la gestion), au lycée Alexandre-Dumas, et particulièrement enthousiasmées par le projet. Avec une poursuite d’études, ce cursus prépare aux métiers de la finance, du marketing, de la communication… Depuis trois ans, l’établissement a développé cette section, en plus de l’hôtellerie, la restauration et le tourisme.
Le cœur en poterie sera vendu 7 euros lors des portes ouvertes
Trente élèves de la classe, deux professeurs d’économie et de gestion, Valérie Logel et Paul Thomann, ont créé et gèrent la mini-entreprise « Heartcrafted », appuyés par l’association Entreprendre pour apprendre (EPA). Cette dernière milite dans l’académie depuis 2010 pour « que le modèle éducatif et le monde de l’entreprise se connectent ». Par ailleurs, elle est convaincue qu’on apprend en faisant : « Je retiens 75 % de ce que je fais », peut-on lire sur son site.
Par ce projet, les élèves ont choisi de commercialiser un cœur fabriqué de façon artisanale par la Poterie de Kaysersberg. Il correspond à leurs valeurs : priorité au développement durable et local, à la solidarité et la générosité symbolisés par le cœur.
Le travail s’est fait en deux groupes. Un premier était en charge de la gestion, étude de marché, calcul des coûts… Le second, des ressources humaines et de la communication, logo, affiches, réseaux sociaux…
Les élèves ont ainsi assimilé plusieurs chapitres au programme et développé des soft skills , ces compétences importantes que sont l’esprit d’équipe, l’autonomie, la créativité, la curiosité, la persévérance…
Les élèves pensent vendre 200 cœurs à 7 euros. « Si cela marche bien, on repassera commande au potier. » Les bénéfices seront pour partie reversés à une association, l’Afev. L’Association de la fondation étudiante pour la Ville organise, entre autres, un monitorat entre étudiants et jeunes en difficulté dans le secondaire. La classe l’a choisie pour sa proximité et ses valeurs de solidarité, d’inclusion et d’égalité éducative.
Le reste des bénéfices sera consacré à une sortie de classe. « Le Graal serait Europa-Park », confie l’une des élèves.
La clôture du projet sera une demi-finale du Festival des mini-entreprises alsaciennes de l’EPA, en mai, où chacune d’entre elles défendra ses idées.
À la clef, un prix, un label… De toute façon, « une excellente préparation au grand oral du bac », assure Valérie Logel.